Le e-commerce en France continue de croître au 2e trimestre 2024, malgré un contexte d'inflation en ralentissement. Le secteur a généré 42,7 milliards d'euros, soit une augmentation de 8,4 % par rapport à l'année précédente. Cette progression est soutenue par une hausse des ventes de produits (+5 %) et une dynamique toujours forte pour les services (+10,5 %).
Le ralentissement de l'inflation a permis au volume des ventes de produits de repartir à la hausse, en plus de la traditionnelle augmentation des prix. En effet, le nombre de transactions a bondi de 9,3 %, atteignant 625 millions, contre 572 millions au 2e trimestre 2023. Cela montre un retour de la croissance basé sur une augmentation des commandes, et non plus seulement sur la hausse des prix.
Les services continuent de bien se porter, avec une progression de 10,5 % par rapport à l’année précédente, tandis que les ventes de produits accélèrent avec une augmentation de 5 %. Le panier moyen, bien qu’en baisse de 1 %, reste stable à 68 euros.
Le nombre de sites marchands actifs a fortement augmenté (+9 %), avec 13 000 nouveaux sites par rapport à 2023. Cette expansion reflète l’attrait croissant du commerce en ligne, malgré la baisse de la valeur moyenne des transactions.
Selon les données du panel iCE 100, qui suit les ventes des principaux acteurs du e-commerce, les ventes de Produits de Grande Consommation (PGC) ont progressé de 1,2 % au 2e trimestre 2024. Les ventes hors alimentaire, bien qu’en baisse, ralentissent leur chute grâce à la baisse de l'inflation dans le secteur alimentaire.
Le secteur de la beauté reste un moteur de croissance avec une augmentation de 8 %. Les secteurs de la mode, du textile et des produits techniques (électroménager) montrent une certaine résistance, avec seulement -1 % par rapport à 2023. Le secteur du meuble et de la décoration, quant à lui, continue de souffrir des choix budgétaires des consommateurs, après un fort boom pendant la crise sanitaire.
Le secteur du voyage, après plusieurs trimestres de hausse post-COVID, se stabilise à 0 %, tandis que les ventes aux professionnels du panel iCE B2B reculent de 1 %, affectées par la dégradation de la conjoncture économique et la baisse des investissements des entreprises.
Source : Fevad